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Détour culinaire du côté de Parme

 

Hello tout le monde!

 

Je reviens aujourd’hui avec un article cooking. Cette fois-ci ce n’est pas moi qui cuisine, mais le chef Michel Magada, autant vous dire que c’est tout de suite beaucoup plus intéressant!

Invitée par l’Institut culturel Italien à venir déguster un réveillon de noël typique de la région de Parme, j’ai voulu partager avec vous ce petit moment gustatif. L’occasion pour moi de vous parler de la cuisine italienne autour de deux aliments phares: Le parmigiano reggiano et le prosciutto di Parma, autrement dit, le parmesan et le jambon de parme. Deux produits si bien mis en valeur et sublimés par le chef Michel Magada ce jour là. Des produits AOP naturels, de fabrication artisanale, qui ont réveillé mes papilles. J’ai redécouvert deux produits que je croyais connaître, naïvement, au sein d’une cuisine goûteuse, parfois mystérieuse.

 

 

L’atelier a commencé par une dégustation des produits bruts: Trois parmesans de respectivement 18, 22 et 30 mois d’âge. (Et là, je vous le donne en mille, j’ai craqué sur le 30 mois, vive le fromage fort et goûteux!). Rien à voir avec l’ersatz caoutchouteux que nous jetons négligemment sur nos pâtes bolo bien trop cuites. D’ailleurs, dégustez toujours votre parmesan brut avec une coupe de champagne, les bulles se mariant divinement bien avec le grain du fromage!

J’ai également appris à savourer une tranche de jambon de Parme: La première chose c’est qu’on mange le gras, la deuxième c’est qu’il faut d’abord la sentir avant de la manger, la troisième? Oubliez la fourchette et allez-y franchement avec les mains!

Mais cette première étape dans la dégustation a aussi été la plus enrichissante. L’occasion pour moi d’apprendre que grâce à l’Europe, aux règles et lois qui nous protègent, nous avions sauvé de très nombreux produits d’origine contrôlée. Sans l’Europe, les AOP n’existeraient pas. Une petite chose bonne à savoir, surtout quand on entend de toute part aujourd’hui par les hommes et femmes politiques, que l’Europe a été un échec. Rappelons-nous que cela nous permet aussi de sauvegarder notre patrimoine, et ce détail, est loin d’être anodin.

 

 

Si on transforme peu le produit dans la cuisine italienne, le chef Michel Magada, nous a quand même fait découvrir des plats traditionnels légèrement revisités. Les entrées à base de mousse de jambon de Parme et de pâte sablée au parmesan, m’ont prouvée qu’il était possible de conserver tout l’arôme du produit même en le cuisinant et en le transformant.  Le premier plat à base d’anellini farcis au parmesan dans son bouillon de chapon m’a vraiment étonné. Je ne suis, à la base, pas une fan de bouillon, je n’aime vraiment pas ça en temps normal. J’ai adoré celui-ci et l’odeur qui s’en échappait ainsi que la fusion avec les pâtes. Le petit plus c’est évidemment de râper au dessus du plat, encore un peu plus de parmesan !

J’ai redécouvert le risotto lors de la dégustation du deuxième plat. Une onctuosité incroyable qui se mariait divinement bien avec la viande de veau. La sauce à base de truffe était merveilleuse! Pour accompagner ces plats, nous avons dégusté un vin lambrusco pétillant, sucré et fruité. Encore une fois me voilà réconciliée avec le vin rouge! Je n’en bois absolument jamais mais celui là me faisait penser à un soda haut de gamme. Le dessert à base de biscuits fourrés aux fruits clôturait cette dégustation typique d’un réveillon de Noël dans la région de Parme.

 

Une région encore pleine de petites PME, de petits villages et de petits producteurs. Une cuisine pleine de surprise, à mi-chemin entre la cuisine méditerranéenne et la cuisine montagnarde.

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